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Accueil > Comportement internaute > 10/08/2007   

Fréquentation des sites Web :
un creux saisonnier accentué sur juillet 2007

La fréquentation des sites Web est saisonnière, avec notamment l’habituelle pause estivale. Cette étude compare l’effet saisonnier du mois de juillet 2007 à l’effet moyen des mois de juillet des 5 années précédentes.
Périmètre:
  • Etude réalisée de janvier 2002 à juillet 2007
  • Périmètre de 206 399 sites web
Les internautes partiraient-ils plus tôt en vacances ?

L’analyse de la fréquentation des sites (voir notre étude « Sites Web en 2006 : ralentissement de la croissance »), nous a permis d’observer l’existence d’une saisonnalité de l’audience des sites Internet, avec des moments clés au cours de l’année comme le creux estival ou la reprise de janvier.

Grâce à des méthodes non-paramétriques de dessaisonalisation nous avons pu extraire ces effets saisonniers mensuels.

Le graphique ci-dessous présente les effets saisonniers mensuels moyens enregistrés sur la fréquentation des sites Web entre 2002 et 2006. Les mois de janvier et mars connaissent de forts effets saisonniers avec respectivement des pics de +10% et +11% sur la fréquentation des sites Web. Tandis que c’est le mois d’août le plus marqué en termes de creux : -13% sur la fréquentation des sites Web, suivi du mois de juillet.

audience-200708-1.png


Entre 2002 et 2006, un mois de juillet moyen se caractérise ainsi par un creux de -9% sur la fréquentation des sites. Qu’en est-il pour le mois de juillet 2007 ?

Afin de caractériser la saisonnalité de la fréquentation des sites en juillet 2007, nous avons comparé les effets saisonniers des mois de juillet 2002-2006 à celui de 2007.

Ainsi, l’effet saisonnier de juillet 2007 est plus marqué que la moyenne. Il correspond en effet à un creux de près de -12%, soit plus prononcé d’un tiers que la moyenne des effets saisonniers des mois de juillet de 2002 à 2006. Ce phénomène s'est également produit au mois de juillet 2006.

audience-200708-2.png


Le creux estival, jusqu’alors moins prononcé en juillet qu’en août, atteint près de -12% en juillet 2006 et 2007 c’est à dire quasiment le même effet saisonnier mensuel moyen enregistré sur la fréquentation des sites Web pour les mois d’août 2002 à 2006.

Il est intéressant également de noter ici que sur une période d’un mois la météo n’influe pas forcément sur la fréquentation des sites web : avec un temps peu favorable en juillet 2007, le creux est aussi marqué qu’en juillet 2006 qui a connu de plus fortes chaleurs. Alors que sur des périodes plus courtes, tel le premier beau week-end du printemps, cela peut effectivement avoir plus d’incidence (voir notre étude « Plus de soleil, moins d’Internet »).

Comment se caractérisera l’effet saisonnier d’août 2007 ? La tendance observée sur plusieurs années entre juillet et août est-elle en train d’évoluer ?

Rendez-vous prochainement sur XiTi Monitor avec nos dernières évolutions sur la saisonnalité de la fréquentation des sites Web.



Méthodologie :

L'audience enregistrée sur les sites par XiTi a permis de détecter très tôt l'existence d'effets saisonniers, que des méthodes de traitement permettent d'extraire.

Dans cette étude, la série à laquelle nous nous sommes intéressés est la fréquentation des sites Internet. Il s'agit de l'évolution d'audience générée par un nombre fixe de sites. La série de données intègre successivement les taux d’évolution quotidiens, calculés à périmètre constant sur l’ensemble des sites audités par XiTi. Les taux d’évolution intègrent ainsi dans le mode de calcul les arrivées et départs de sites du périmètre XiTi.

Des outils adaptés* au traitement de séries chronologiques nous ont permis de procéder à la décomposition de cette série mensuelle. Les composantes sont :
- La tendance de la série qui représente l'évolution de long terme de la série.
- La composante saisonnière représentant les fluctuations infra annuelles, mensuelles dans notre cas, qui se répètent plus ou moins régulièrement d'année en année. Elle met en évidence des phases de croissance et de récession.

C'est à cette composante saisonnière que nous nous sommes intéressés dans cette étude.

*Méthode non-paramétrique de dessaisonalisation

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